Autoconsommer, c'est consommer l'énergie que l'on produit soi-même grâce au rayonnement solaire
La France installe de plus en plus de panneaux photovoltaïques en autoconsommation. En effet, les propriétaires de maison qui sautent le pas réduisent tous les mois leur facture d’électricité et leur impact sur la planète.
L’autoconsommation pour réduire votre facture énergétique
L'installation de panneaux photovoltaïques en autoconsommation est souvent motivée par des raisons financières : on espère réduire à terme le montant de la facture énergétique. Certes, il faut prendre en compte le coût de l’installation photovoltaïque. Il s’agit d’un investissement important au départ. Mais il faut noter que le prix des panneaux solaires et des équipements connexes a considérablement baissé. De même les progrès technologiques leur ont permis de gagner en efficacité.
L'installation de panneaux photovoltaïques en autoconsommation, pour soi, pour la planète
L’autoconsommation s’inscrit dans une démarche respectueuse de l’environnement puisqu’elle est issue d’une énergie inépuisable : le soleil. C’est un argument de poids pour tous ceux qui sont sensibles aux questions liées à la protection de l’environnement.
L’autoconsommation solaire, c’est quoi ?
L’autoconsommation est le fait de consommer soi-même l’énergie que l’on produit sur place.
- Les panneaux photovoltaïques posés dans l’environnement de la maison permettent de produire de l’électricité en courant continu.
- Cette électricité solaire (et verte) est ensuite convertie en courant alternatif pour répondre directement aux besoins énergétiques de la maison : éclairage, chauffage, eau chaude, électro-ménager, …
Quel est l’intérêt d'installer des panneaux photovoltaïques en autoconsommation ?
- Réduire sa facture d’électricité de façon significative,
- Réduire sa dépendance à un fournisseur d’électricité,
- Produire suffisamment d’électricité pour couvrir une partie des besoins de son logement en énergie.
Informations utiles sur les installations photovoltaïques en autoconsommation
En journée, il est possible que vos panneaux solaires produisent plus d’électricité que votre consommation et génèrent alors un surplus. Ce surplus de production peut être stocké dans une batterie pour être utilisé la nuit par exemple.
Une installation solaire en autoconsommation sans stockage permet de couvrir de entre 30 à 40% des besoins en électricité d’un foyer. Il est donc nécessaire de conserver un contrat d’électricité auprès d’un fournisseur pour couvrir le reste de vos besoins.
Il faut garder en tête que, dans le cas d’un logement privé notamment, il est rare que les périodes de production d’électricité coïncident parfaitement avec les périodes de consommation.
Ainsi, il se peut qu’entre 12 et 16 heures, au moment où le soleil est au plus haut (et la production solaire la plus élevée), la maison soit vide. C’est pourquoi on estime généralement que la part d’autoconsommation se situe aux environs de 30 % pour un logement équipé, sans système de stockage.
Avant de passer à l’autoconsommation, prévoyez, outre l’installation des panneaux solaires, la réalisation de quelques démarches administratives indispensables. Un certain nombre d’autorisations devant-être obtenues pour la réalisation de votre projet.
L’autorisation d’urbanisme : déclaration préalable de travaux en mairie
Les demandes à faire diffèrent selon le logement, sa localité et l’installation photovoltaïque prévue.
S’il s’agit d’une construction neuve, la demande doit être intégrée au permis de construire. Si vos panneaux sont posés au sol, il n’y a pas de demande d’urbanisme à faire si la puissance de l’installation est inférieure à 3kWc.
La demande de travaux préalable peut être téléchargée en ligne (CERFA 13703*07), qui doit être accompagné de pièces complémentaires : plan de masse de l’implantation des panneaux photovoltaïques, plans des façades et des toitures de la maison, une simulation de l’aspect de votre toiture une fois les panneaux installés, une représentation du projet dans son environnement…
Le document est à déposer en mairie ou à envoyer en recommandé avec accusé de réception. Le délai d’examen de la demande de travaux préalable est de 1 mois à compter de la date du récépissé de dépôt (ou de 2 mois si site classé). Si vous ne recevez pas de réponse sous ce délai, c’est que votre demande est acceptée tacitement.
Une demande de pièce complémentaire peut vous être demandée, vous aurez alors 2 mois pour y répondre. Passé ce délai, la demande sera tacitement rejetée.